Chapitre 3.

Vérité:

Cela faisait près d’un mois que je ne parlais plus a Jake. Il semblait s’en sortir mieux que moi, il connaissait maintenant toute l’école et avait le réseau d’amis le plus impressionnant jamais vu. Depuis quelques jours seulement, j’avais recommencer à aller aux cours que je partageais avec lui. Ordre de Gerhay, sinon ,il me mettais à la rue. Et je savais très bien qu’il le ferrait si l’envie lui en prenait. Gerhay ne m’aimais pas. C’était un fait, pas une question. Je le savais mieux que quiconque. Depuis ma transformation en vampire, je vivais avec la même famille. Celle de mon amie des années 1700. Je m’étais faite passer pour la fille de son père, puis pour celle de son fils et ainsi de suite, jusqu’à Gerhay. Mais lui, me détestais, car déjas étant jeune, il savait que ce serrai a lui de s’occuper de moi, n’ayant pas de frères ou sœurs. Et il détestais s’occuper des autres. Alors, c’était chacun pour soi. Et un déménagement a chaque 4 ans. Ont ne pouvais pas rester dans la même ville plus longtemps. Je ne vieillissais pas. Les gens s’en seraient rendu compte rapidement, tout le monde change, sauf moi. Mon retour en classe fut plus difficile que prévu. Étape 2, travaux en équipes. Mais comme pour toutes choses je m’étais habituée.

Ce matin, j’étais de bonne humeur et je ne savais pas pourquoi. Puis la réponse me sauta aux yeux. J’avais inconsciemment décidé que je ferais fi des dangers et parlerais a Jake. Peut-être même qu’avec de la chance, il me pardonnerait...

Rendue dans mon premier cours, c’est avec nervosité que je regardais vers la porte, puis vers l’horloge et encore la porte,...Le tic, tic, tic, que faisait l’aiguille me stressais encore plus. Puis, il entra. Il parlait avec deux ou trois garçons, puis, comme s’il avait senti mon regard brûlant sur lui, il se tourna vers moi. Nos regards se croisèrent et s’accrochèrent l’un à l’autre, presque en une mesure désespéré.
La cloche sonna et il vint s’asseoir à coté de moi. Il regardait stoïquement devant lui, mais il était trop rigide pour que ce soit naturel. Comme le professeur commençais à parler, je lui dit presque en un murmure,

-Salut...

Il se tourna vivement vers moi et me plaqua du regard. Puis un sourire se dessina lentement sur ses lèvres.

-Salut.

Je poussais un soupir. Le plus dur était fait maintenant.

-Sa va?
-Oui. Toi?
-Oui...Merci.
-Pourquoi?

Me demandais t’il pourquoi je lui disais merci ou pourquoi je recommençais soudainement à lui daigner de l’intérêt? Je choisi la première option.

-Merci de t’être demandé si j’allais bien.
-Oh. Ok.

Hum...Ont en revenais à nos premières conversations...Et bien, tant pis. Ce serai à refaire tout simplement. Puis, tout se déroula très rapidement, le chariot qui passais, mon pied qui dépassais, la fiole d’eau qui tombais, ma main qui rapidement aspirais l’eau, le regard incrédule de Jake et moi qui s’évanouissait.

Je me réveillais lentement. Un mur blanc devant...Sans prendre le temps de me retourner, je savais que j’était a l’infirmerie. J’entendis soudain quelqu’un se lever d’une chaise dans la même pièce que moi. Il s’avança vers moi et je le vit, mais j’avais sentie son odeur dès que je m’étais réveillée. Jake, encore une fois. Il vint se placer à coté de moi, mais gardais ses distances. Son regard contenais tellement d’émotions différentes que j’étais incapable de saisir son humeur. Je me levais, plus rapidement que voulu, et je m’agrippais à son bras pour ne pas tomber. A son contact, un frisson me passa le long du dos. Je levais les yeux inquiète, vers lui.

-Est-ce que sa va?
-Oui...Du moins, mieux.
-Très bien alors.

Puis il se défit de moi. Une vague de nostalgie m’envahit. Les larmes me montèrent aux yeux.

-Je présume que tu veux des explications?

Il acquiesça d’un faible mouvement de tête. J’entendis des pas dans le couloir et tournais ma tête vers la porte. Celle-ci s’ouvrit et laissa place a une infirmière mécontente, suivie par la dernière personne que je voulais voir.

-Un visiteur pour Mademoiselle Swon.

Puis elle partie laissant Ian me dévisager.

-Tu le fais exprès ou quoi?

Son ton était cinglant et n’invitais pas à la réponse.

-Sa ne t’es jamais arrivée en quatre ans, et subitement sa t’arrive deux fois en deux mois.

Ses yeux lançaient des éclairs et j’eus l’impression que si Jake n’aurait pas été là, il m’aurait frapper. Jake, ne comprenait rien de cet échange pour le moins curieux. Je me dirigeais vers Jake, le pris par la main et regardais Ian le plus froidement possible.

-J’ai un message pour ton frère, premièrement, il devrait arrêter de toujours t’envoyer pour faire son travail, deuxièmement, je le déteste et ne serai jamais, jamais! Avec lui!

Sur ce, je tournais les talons et entrainais Jake avec moi. Je sortie à l’extérieur afin de tout lui expliquer. Le soleil pointais à peine a travers le rideau de nuage. Il faisait néanmoins très chaud. Jake me suivi sans dire mot, mais je savais qu’il n’attendrais pas très longtemps encore. Je pris une grande inspiration et allais me lancer, quand il me demanda,

-Comment as-tu fais cela? Avec l’eau?

Je réprimais mon envie de pleurer et lui expliquais tout.

-Je ne suis pas humaine.

Je guettais sa réaction, rien. Je continuais donc dans la même lancée.

-En fait, je suis...(ricanements légers) je suis une...Nymphe ET une...Vampire.

Parmi toute les réactions que j’avais envisagée, il fit la plus improbable de toutes, il répondit simplement,

-Ah.

Je le regardais, consternée,

-Ah?! C’est tout! Pas de ¨comment¨ ou de ¨pourquoi¨ ou encore ¨es-tu folle?¨ Non! Juste ah!

Il me regarda comme si j’avais les cheveux verts et hérissés dans les airs, puis il dit simplement,

-Oui.

Je le regardais abasourdie, il devait croire que je lui mentais. C’était certain, personne n’aurais réagit ainsi sinon.

-Tu crois que je te mens?
-Non.
-Si.
-Non, je te crois parfaitement.
-Et, c’est tout ce que sa te fais?

Je le regardais en ne sachant plus quoi penser de lui.

-Oui, en fait, non (soupir de soulagement) sa ne fait qu’expliquer plusieurs choses.

Interdite, je lui demandais,

-Comme quoi par exemple?
-Et bien, premièrement, tes yeux, (haussement de sourcils) , deuxièmement, la froideur de ta peau, (regard gênée) , et troisièmement, ton comportement (nouveau haussement de sourcils) .

Je respirais a nouveau, ce n’était pas des points négatifs, du moins, je l’espérais.

-Très bien, mais je ne comprends pas ce que tu veux dire pour mes yeux..

Il fronça les sourcils avant de répliquer,

-Tu n’as jamais remarquer? Quand tu es de bonne humeur tes yeux sont bleu électrique, et quand tu es de mauvaise humeur, ils deviennent bleu glace.

Je le regardais, tétanisée, personne, en trois siècle, ne l’avait jamais remarquer, moi compris.

-Ah...Euh...Et bien...C’est fort possible...
-Non, c’est le cas.
-Euh...Si tu le dis.

C’était lui qui était censé ne pas savoir quoi répondre et c’était moi qui bégaillais comme une idiote! Il s’approcha lentement de moi,

-Tu me fascine.
-Toi aussi.

Il s’approcha encore plus. Je sentais son souffle irrégulier dans mes cheveux. Il s’approcha lentement, tellement lentement! Puis il s’arrêta, à quelques millimètres de ma bouche.

-Je peux?
-Oui...

Il ne se fit pas prier, mettant fin aux derniers millimètres, il m’embrassa tendrement. J’accrochais mes mains à ses épaules, tandis qu’il enlaçait ses bras autour de ma taille. Ses lèvres étaient tellement chaudes comparés aux miennes, qu’une multitude de frissons me parcourait l’épine dorsale. Après de longues minutes, nous décollâmes nos bouches l’une de l’autre. Mais il resta suffisamment près pour que je sente son souffle chaud sur mon cou.

-Alors, je ne te fais pas peur?
-Non.
-Tu devrais.
-Tu crois?

Je réfléchie quelques instants, puis lui répondit,

-Oui, et non.

Fronçant les sourcils, il me demanda pourquoi. Je lui souriais espiègle ment, avant de le tirer vers la foret derrière l’école. Rendue assez profondément, je me tournais vers lui, ayant toujours mon sourire accroché aux lèvres.

-Tu devrais, parce que je suis...Très dangereuse.

Puis, sans prévenir, je me décomposais en une centaines de gouttes d’eau. Je vis son regard s’agrandir de stupéfaction. Je me recomposais juste derrière lui. Avec la rapidité d’un félin, je l’agrippais par le bras, lui arrachant un sursaut, et le fit tomber doucement par terre. Toujours avec la même grâce féline, je lui sautais dessus et m’assis sans gêne sur son ventre. Je me penchais sur lui en tenant bien fermement ses bras. J’approchais ma tête jusqu’a ce qu’elle soit au même niveau que la sienne, puis je murmurais,

-Tu ne peux rien contre moi.

Il rit et ouvrit les mains dans un signe de capitulation.

-Je suis une homme mort.

Je lui sourit et le fixais tendrement, un sourire éclaira son visage. Je me penchais doucement vers lui, à quelques centimètres de son visage, je lui déposais un baiser sur le front, puis sur la mâchoire, remontais vers le dessus du nez et me figeais au milieu de sa bouche.

-Tout en moi, est fait de façon à ce que tu sois attiré vers moi. Tout, ma voix, mon regard, mon odeur, ma peau...

Je me penchais plus encore, jusqu’a ce que mes lèvres frôlent les siennes. Il essaya de m’embrasser, mais je reculais la tête en lui souriant,

-Tu vois, tu me veux, c’est fait exprès.

Puis avant même que j’ai le temps de finir ma phrase, il me fit basculer sur le dos et s’emparais de ma bouche avidement. Je gémissais, moi aussi, je le voulais.