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 Chapitre 2.

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Flidais
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Flidais


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le dieux vénéré : Je suis vénérée par les peuples de la terre
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MessageSujet: Chapitre 2.   Chapitre 2. Icon_minitimeVen 1 Jan - 14:59

Protection cruelle:

-Nous sommes mardi matin, 6 heures 32 minutes. Il fait soleil et la température atteindra les 32 degrés aujourd’hui.
-Merci Abigelle.

Je me levais lentement, ouvrant mes yeux petit à petit. Abigelle, une pure merveille technologique de mon cru. Elle était plusieurs choses pour moi. Je l’avais créé a l’âge de 8 ans et je l’avais perfectionner au fur et a mesure que les années passaient. Étant maintenant parfaitement réveillée, je décidais de m’habiller. Toujours aussi long et inutile...Je mit des shorts courtes et une camisole en V. J’ajoutais des escarpins bleus et un collier de diamants. Je me maquillais le plus simplement possible, crayon noir et mascara. Je laissais mes cheveux lousses a nouveau. Pas question de les attacher. Étrangement, je doutais de moi aujourd’hui.

-Abigelle.
-Oui, Bryanna?
-Décrivez-moi s’il-vous-plais.
-Très bien, vous mesurez 5 pieds 8 pouces. Vous avez les yeux bleus électrique, en amande. Vous avez un teint ni trop bronzé ni trop pâle. Vous avez des cheveux qui semblent changé de couleur selon l’éclairage. Lorsqu’il fait soleil, ils sont blonds et lorsqu’il ne fait pas soleil, ils semblent noirs. Vous avez de longues jambes musclées et...
-Parfait. Merci Abigelle.
-Mais ce fut un plaisir.

Finalement, j’étais la même personne qu’a tout les autres jours . Je descendis donc l’escalier pour aller rapidement déjeuner. Aussitôt cela fait, je me mis en route pour l’école.

Mon trajet était toujours aussi long et morne, mais au bout d’une cinquantaine de mètres de chez moi, je découvris quelqu’un. Il était là et me souriais. Il m’attendait dans son entré, son sac sur l’épaule, Jake. Bress, se mis aussitôt a gronder. Mais je ne m’en occupais pas, je ne voyais que lui.

-Salut Bryanna.
-Salut Jake, sa va?
-Oui...Toi?
-Oui merci.

Je ne savais plus quoi dire, encore une fois. Cette situation me troublais car cela ne m’étais jamais arriver avant.

-Ont y va?

Je le regardais et sombrais dans son regard profond, avant de lui répondre,

-Euh, oui.

Histoire de briser ce silence perturbant, je lui demandais, timide,

-Quels sont tes cours aujourd’hui?

Il me regarda avec une expression indéchiffrable avant d’éclater de rire. Je me sentais offusquée par sa réaction et avançais plus vite. Il me retins par le bras et dit,

-Je suis désolé, mais...J’ai les même cours que toi aujourd’hui.

Il me regardait maintenant dans les yeux en souriant. Qu’elle gourde je faisait! J’avais complètement oubliée que seuls les mardi j’avais cours toute la journée avec lui! Je répondis, gênée a mort,

-Oh, c’est vrai.

Il me sourit à nouveau et avança. Je le suivais prestement, suivie de Bress et d’Épona, mes dobermans. J’avais été tellement gênée, que le reste du trajet se déroula en silence.

À l’école, j’eus l’impression de mourir. J’étais encore avec Jake quand j’entrais dans le bâtiment. Tout les élèves se retournèrent vers nous, mais ils parlaient, cette fois, a une vitesse incroyable. On aurais dit qu’ils ne m’avaient jamais vue accompagner par quelqu’un. Cependant, en y repensant, je me rendis compte que c’était le cas. J’avais toujours été seule, partout. Bon, je n’étais pas réellement seule, j’avais mes dobermans et des centaines de gens a l’entour de moi, mais sa ne comptais pas. Le vacarme était assourdissant pour mes oreilles ultra-sensibles. J’eus rapidement des maux de tête et des étourdissements. Jake dut s’en rendre compte car il déclara,

-Est-ce que sa va? Tu es blanche...

Puis ce fut le néant.

Je me réveillais un peu plus tard. Un mur blanc devant, un autre a gauche, un troisième a droite et je présumais, un quatrième derrière. L’infirmerie. Je n’y étais jamais venue, avant aujourd’hui. Une silhouette s’approcha de moi, trop étourdie encore pour le reconnaitre, je demandais,

-Euh, qui êtes-vous?

Un rire bien franc et familier me parvins aux oreilles.

-Aurais-tu perdue la mémoire en plus?
-Jake...

Ma vue se brouilla à nouveau, avant de revenir a la normale. Il me souriait en coin. Il avait l’air gêné. Comme si c’était lui qui devais l’être!

-Alors, comment te sens-tu?
-Hum, bien, mentis-je.
-Vraiment?
-Non.

Il rit doucement avant de dire, soudain grave,

-Je m’en doutais.

Il replaça en même temps une mèche de mes cheveux qui s’était glissée sur ma joue. Le contact de sa peau chaude sur la mienne m’électrocuta. Un frisson me parcouru de la tête aux pieds. C’est a ce moment précis que l’infirmière entra.

-Alors. Vous sentez- vous mieux?

Elle ne me laissa même pas le temps de répondre puisqu’elle me dit,

-Tenez, prenez sa et mettez le sur votre front. Buvez de l’eau aussi.

Elle me tendis un sac de glace avant de partir aussi subitement qu’elle était venue. Je me tournais vers Jake et entrepris de me levée, lentement. Il m’aida et me pris la bras. Il fronça les sourcils, mais ne dit rien. Je fronçais les miens, ne comprenant pas sa réaction. Il passa son autre bras autour de ma taille. Là, juste a ce moment là, il me pris vraiment au dépourvu.

-Mais tu es glacée!

Je m’arrachais de son étreinte subitement.

-Euh, oui je sais. Il fait froid aujourd’hui.

Il fronça les sourcils encore plus, si c’était possible cependant.

-Il ne fait pas froid Bryanna, il doit faire au moins 30 degrés.

Que répondre! Étant a demi-vampire, j’avais la peau aussi froide qu’eux. Mais je ne pouvais quand même pas le lui dire. Je sentie les larmes montées face a mon impuissance. Ah! Sa non! Je ne pouvais pas pleuré devant lui! Comme je m’apprêtais a partir il me retins par le coude. Que faire? Il s’approcha de moi, tellement, que je sentais son souffle sur mes cheveux.

-Tu pleures?

Ah! Les garçons! Que dire d’autre d’eux!

-Et bien oui je pleure, sa m’arrive parfois!

Il resserra son étreinte sur moi. Avant de murmurer presque pour lui même,

-Pardonne-moi.

Comment faire autrement? Je sentie mes larmes couler sur mes joues. Les traitres. Cependant, Jake fit quelque chose qui m’étonna, encore. A l’aide de sa bouche, il vint chercher chacune de mes larmes sur mes joues. Oh non! Il ne devait surtout pas faire sa! Pas après ce que j’avais l’intention de faire, pour son bien. Il s’immobilisa à quelques centimètres de ma bouche. Dieu que je voulais qu’il le fasse! Mais pour sa survie, pour son bien, je devais l’en empêcher.

-Jake...
-Chut.
-Jake, je...non.

Il me regarda dans les yeux. Son regard ressemblais a celui d’un animal blesser. Je sentie de nouvelles larmes me piquer les yeux.

-Je t’en pris, c’est pour ton bien, crois-moi.

Puis avant que la situation ne devienne encore plus insupportable, je partie. Le laissant seul dans l’infirmerie. Je me rendis a mon casier afin d’aller chercher mes manuels de mathématique. Mathématique! Oh non! J’avais tout mes cours de la journée avec lui! Et bien, tant pis, je devrais jouer l’indifférence et la froideur toute la journée.

La journée n’aurais pas pu se passer plus mal. Étant donné que dans mes cours je m’arrangeais toujours pour être seule a ma table, les seules places libres étaient a mes cotés. Je dut donc passer la journée assise a coté de lui. Comme prévu, je ne lui parlais pas, mais seigneur que c’était dur! Aujourd’hui, comme jamais, je regrettais de ne pas être humaine. Quelqu’un de normale. Pas quelqu’un qui maitrise l’eau, ou encore, qui avais un vue et une ouïe incroyable. Ou même qui pouvais courir a des vitesses atteignant les 400 kilomètres a l’heure. Non, quelqu’un qui finissais par mourir. Cela faisait trois siècles que je vivais, j’avais vécue les choses les plus étranges jamais vues. J’étais née, en 1708. C’est tout ce que je me souvenais de ma vie de nymphe, avant d’être mordue, a 17 ans, par un vampire. Quand la cloche sonna, ce fut avec joie que je quittais mon cours. Je ne devais plus le voir, point final.

Devant ma porte, à la maison, Ian m’attendais patiemment. Il n’avait pas choisi la bonne journée pour venir me voir.

-Tiens, tu n’es pas entré aujourd’hui? Tu m’étonnes.

Lui dis-je froidement. Il me sourit et me fixa de ses yeux noirs aux reflets bleus.

-Je vois que tu es d’excellente humeur aujourd’hui. Peut-être pourrais-tu m’expliquer pourquoi?

Je le foudroyais du regard. Je tentais de passer à coté de lui, mais il me bloqua l’accès. Je me tournais vers lui, furieuse.

-Écoute-moi bien Ian. Je ne suis vraiment, mais vraiment pas d’humeur a discuter avec toi. Alors laisse-moi tranquille et pars.

Il m’offrit le sourire le plus diabolique jamais vu.

-Je ne crois pas, non.

Puis, aussi soudainement que c’était possible, il m’attrapa et me mit sur son épaule. Il fléchit les genoux et se propulsa dans les airs. Le vent battais a mes tempes à en donner mal a la tête. Foutus alter. Mais je n’avais pas la moindre intention de le suivre. Je fit donc quelque chose que je faisait rarement. Me concentrant le plus possible, je liquéfiais mon corps en eau. Il s’arrêta dans les airs, furieux. A présent, j’étais une multitude de gouttes d’eau. Je m’approchais de son oreille.

-On ne joue pas a sa avec des nymphes Ian, tu devrais le savoir.

Puis je le laissais enrager seul. Je dirigeais mes gouttelettes vers ma maison. Sur le perron, je me réintégrais. Je poussais un soupir avant d’entrer chez moi.

Jake, Jake, Jake. J’y avait penser toute la semaine. N’écoutant pas dans mes cours, séchant toutes mes classes avec lui. On aurais dit que l’élève modèle que j’étais avais disparue. Je ne dormais plus, ne mangeais plus. Je ne parlais a personne. Ni Gerhay, ni Abigelle, ni Bress ni Épona. Personne. J’essayais de passer inaperçue dans cette école. Éviter Jake, était devenue mon premier but. Et malheureusement, Loki, s’en rendis compte.

J’étais assise dans un coin de la cafétéria. Seule. Je mangeais sans appétit une pomme. Quand Loki vint s’asseoir face a moi, je n’eus même pas la force de le rabrouer. Il pris ma main dans la sienne, aucune réaction. Il joua avec mes doigts, toujours rien. Il fronça les sourcils avant de dire,

-Mais que ce passe t’il avec toi?

Je levais les yeux vers lui, indifférente. J’haussais les épaules et me concentrais de nouveau sur ma pomme. Il se leva brusquement et vins s’accroupir près de moi.

-Vraiment?

Des larmes montèrent à mes yeux, mais ne coulèrent pas.

-Alors, si Sheppard ne te parle plus, ce n’est que le fruit du hasard? C’est sa?

Une larme parvins à se faufiler hors de mes yeux et coula sur ma joue.

-C’est bien ce que je croyais.

Il me prit subitement par la taille et me leva, face a lui et collée contre lui. Il me rapprocha encore plus, jusqu’a ce que mon front touche son menton. Il me donna un bec sur le front. Puis a l’aide d’un doigt il releva mon visage vers lui. Peu m’importais ce qu’il allais faire, du moment qu’il ne toucha pas a Jake.

-Alors dans ce cas, sa ne devrais embarrasser personne si je t’embrassais, non?

De nouvelles larmes coulèrent. Il approcha son visage du mien. Même tout le mépris que je ressentais envers lui n’aurait pu m’arracher de lui tellement il me tenais serré. Puis, il m’embrassa, lentement au début, puis avec une force insoupçonné. J’étais raide comme une barre. Je faisait exprès, il embrassait bien, mais je ne le supportais pas. Mais présentement, peu importais. Je voulais juste vivre et oublier Jake. Je devais l’oublier, il aurait de terribles ennuis sinon. Plusieurs personnes voudraient le tuer. Loki, en premier lieu, Ian, en deuxième, les vampires en troisième (quoi de plus appétissant que de la nourriture déjas convoitée?) et les nymphes en dernier. Sans compter la menace des loup-garou qui vivaient en bordure de la forêt chez moi. Après de longues minutes, Loki s’arrêta enfin.

-Tu m’étonneras toujours chérie.

Quand il m’eut dit chérie, je me tournais vers lui.

-Je ne suis la chérie de personne Loki, entre toi bien sa dans la tête. J’en ai plus que marre de te le répéter.

Puis, je partie comme si rien ne s’était passer. Je savais qu’il serait très fâché de ce refus après que je l’ai laisser m’embrasser, mais je n’en avait cure.
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